ADRIEN & LOU-SIXTINE

La danse coule dans ses veines. La danse la force à se lever le matin. La danse lui permet de faire face à sa maladie. La danse c'est toute sa vie. C'est aussi grâce à sa passion qu'elle a rencontrer l'homme qui est entré dans sa vie. C'était il y a quatre ans. Pendant un casting. Il dansait. Elle le regardait. Il était beau. Magnifique. Majestueux. Elle est tombé sous son charme instantanément. Elle qui ne croyait pas au coup de foudre. Elle avait au tord. Vraiment tord même. Les années ont passés. Leur relation a évolué. Ils sont passé d'amis à amants. Ils forment un couple solide et unis. Il est l'homme de sa vie elle en est sur.

Elle pousse la porte de la salle de danse. Il est tôt. Huit heures du matin. Nous sommes dimanche. Elle est surement la seule folle à venir s'entrainer pendant son jour de repos. Mais c'est plus fort qu'elle. Il faut qu'elle danse. Chaque jour qui passe, il faut qu'elle danse. Elle a laissé un petit mot à son amoureux avant de partir. De toute façon, même sans cela il serait où la trouver. Il la connait par cœur. Il sait qu'elle a besoin de danser. Elle dépose son sac par terre. Elle retire son pull. Elle branche son ipod sur la chaine. Une chanson de Yann Tiersen se lance. Calme. Tranquille pour commencer. Elle ferme les yeux. La musique la transporte pendant quelques instants. Ses jambes tremblent. Ses bras se lèvent. Ses pieds nus glissent sur le sol. C'est partit. Elle se laisse transporté par la musique. Elle ne pense plus à rien. Elle est ailleurs. Partit sur une autre planète. Loin. Très loin de la terre. Elle n'est plus Lou. Elle n'est que mouvement. Ses membres se baladent dans la salle. Elle ne compte pas le nombre de chansons qui défilent. Elle ne calcule pas le nombre de chorégraphie qu'elle effectue. Elle semble ne pas sentir la fragilité de ses jambes. Elle ne fait pas attention à son taux de sucre qui diminue dans son sang. Plus elle danse, plus les minutes passent et plus elle risque de tomber. Mais elle lutte. Elle veut se montrer plus forte que cette maladie qui lui bouffe la vie. Une heure qu'elle danse sans relâche. Elle n'as pas fait de pause. Elle a mal au jambes. Elle plisse les yeux et la douleur se voit sur son visage. Adrien est dans l'encadrement de la porte. Il regarde sa petite-amie se faire mal. Il sait qu'elle ne s'arrêtera pas avant de tomber. Il est près à intervenir. Et ce moment arrive. Lou tombe. Ses jambes lâche. Elle est blanche, épuisée. Adrien se jette derrière elle pour atténuer la chute de sa petit-amie. Elle ouvre un oeil, une fois dans les bras de son petit-ami. Elle lui adresse un faible sourire. " Qu'est ce que tu fais là ? " fit-elle d'une petite voix.

J'ai encore rêvé d'elle. Comment est-ce que je m'en souviens ? Eh bien j'ouvre un œil fatigué sur le plafond de notre appartement et machinalement pose une main sur mon boxer et oh. Ouais, j'ai rêvé d'elle. Il n'y qu'elle qui me fait cet effet là. D'ailleurs, où est-elle ? Je pose mon autre main à côté de moi. Le matelas est froid, elle est partit il y a pas mal de temps. Mes doigts frôlent un morceau de papier. Je le lis machinalement mais je sais très bien où elle est. Chéri, je m'entraîne, à plus tard, love. Était-elle d'humeur câline ? Ces temps-ci, j'ai la nette impression qu'elle m'évite, qu'elle fait tout pour ne pas me croiser, chose difficile étant donné que l'on se voit toute la journée, même la nuit, mais, elle y arrive. Je crois qu'en une semaine, j'ai réussis à lui décrocher trois baisers, et encore. Du volé, généralement. Donc, voir ce joli message, me réconforte, en un sens. Ce message prévoit donc mon programme de la mâtiné. J'irai rejoindre Lou après m'être habillé. Je sais comment finissent ses entrainements du dimanche. Elle ne prend jamais sa satanée bouteille d'eau sucrée et elle finit par s'écrouler au milieu de la salle par manque de sucre. Elle est si déterminée qu'elle ne s'arrête pas tant que ses jambes ne flanchent pas. Si je me dépêche, j'arriverai peut-être un peu avant la catastrophe.

La connaissant par cœur, je sais exactement le moment où ses jambes ne tiendront plus et, souvent, je suis la pour retenir sa chute. Plusieurs fois j'ai cru qu'elle ne se relèverait pas tellement la chute était violente. Mais Lou est une battante. Et je suis fier d'être son petit ami. J'enfile un tee shirt et un jogging à la va vite, me dépêche de préparer une bouteille d'eau sucrée, je prend également quelques bonbons aux fruits et je sors de chez nous en claquant la porte. Je cours jusqu'à ladite salle de danse et m'approche sur la pointe des pieds afin de ne pas la déranger dans ses mouvements. Elle est si gracieuse, si belle et si précise, comme au premier jour. Lou ne change pas, elle est toujours cette grande danseuse à l'apparence dure, mais si fragile. Sa jambe droit s'élève en hauteur et sa jambe gauche fléchit. Le voilà, le moment fatidique de sa chut. Je pars dans un sprint et glisse sur les genoux jusqu'à elle afin de la rattraper au vol. Je soupire de soulagement. " Qu'est ce que tu fais là ? " me fait-elle après un petit moment d'absence, un léger sourire sur les lèvres. " Chérie, je te connais par cœur. Je suis ton petit ami, tu te souviens ? " lui réponds-je simplement. J'embrasse délicatement son front. Je crois que ce moment est un des plus tendres que je passe depuis quelques jours. Ça fait du bien de la retrouver..

La chute était inévitable. Elle le savait. Elle le sait toujours. Et pourtant ce n'est pas cela qui la retient. Elle est déjà tombé plusieurs fois. Cela ne lui fait plus peur. Elle eu peur la première fois. Maintenant elle a dépassé cela. Elle combat son corps. Elle combat sa maladie. Elle voudrais être comme toutes les autres danseuses. Elles voudraient pouvoir danser des heures sans que ses jambes ne lâchent. Elle voudrait pouvoir effectuer ses pas sans avoir à boire de l'eau sucré toute les demie-heures. Mais elle n'est pas comme tout le monde. Elle est unique, comme chaque personne dans son monde. Son authenticité c'est sa maladie. Elle a appris à vivre avec.

La chute aurait pu être grave. La chute aurais pu la blesser. Elle le sait. Elle a prit le risque. Mais elle n'a pas touché le sol. Son corps a été retenu par les bras protecteur de son petit-ami. Elle le savait. Elle en était presque persuadé. Depuis quelques temps c'est étrange entre eux. Et c'est totalement de sa faute. Juste de sa faute. Elle l'aime. Elle en est folle. C'est l'homme de sa vie. Elle le sait. Vivre sans Adrien c'est impossible. Elle ne le supporterais pas. Mais depuis quelques temps elle est un peu distante. Elle s'en rend compte. Lui aussi et elle le sait. Elle n'aime pas cette situation. Si elle est partie de bonne heure ce matin c'était pour voir s'il viendrait. Elle n'en doutait pas. Enfin pas trop. Elle a besoin de le retrouver. Elle a envie de l'avoir pour elle. Elle a besoin de lui. Et lorsqu'elle a atterrit dans ses bras, elle fut heureuse d'avoir tant forcé. En temps normal, elle fait attention. Elle force mais elle s'arrête avant la chute. Elle a appris à connaitre ses limites. Et elle tente de les contrôler. Ce matin elle n'avait pas envie. Ce matin elle voulait tomber. Ce matin, elle voulait qu'il soit là pour la rattraper. Comme un signe du destin. Un signe qu'il est l'homme qui lui faut. " Chérie, je te connais par cœur. Je suis ton petit ami, tu te souviens ? " lui dit-il. Ses lèvres se pose sur son front et elle ferme les yeux pour apprécié ce tendre moment. Elle se redresse un peu et elle se tourne vers lui. Les yeux brillants. Elle s'approche près de son corps. Elle passe ses bras, encore faible autour du coup du jeune homme. Elle colle son corps contre le sien. Elle dépose ses lèvres sur les siennes. Un tendre baiser s'échange entre les amoureux. Son cœur bat à tout rompre, comme si c'était la première fois qu'ils s'embrassaient. " Je savais que tu viendrais " lui murmure-t-elle, avec un petit sourire d'ange.

Vu la façon dont Lou est tombée, si je n'avais pas été là, elle se serait probablement fait mal. Qui sait, sa jambe en aurait peut-être prit un coup. Mais il n'en est rien. Avachie dans mes bras, je l'observe. Elle est en sueur, cela doit bien faire une heure ou deux qu'elle danse comme une forcenée. Je me sens bête, j'ai l'impression d'être un mec complètement accrocs et soumit à sa copine. Je la suis partout, j'ai peur pour elle plus que je n'ai peur pour autre chose, je tiens à sa vie bien plus que la mienne et.. elle m'évite. Seulement là, elle ne peut pas faire marche arrière et tenter de me repousser, de m'envoyer chier et se casser à l'autre bout de la salle vers ses copine. Là, coincée dans mes bras, elle n'a pas le choix et je ne le lui laisserai pas. Je n'veux pas la perdre, sans elle j'ai l'impression de n'être rien. Le baiser qu'elle m'offre me sors de mes pensées. Je savoure ce moment si rare ces derniers temps et lui rend son baiser en serrant fort son corps contre le mien, comme aux premiers jours. Puis, je pose mes yeux dans les siens. " Je savais que tu viendrais ". Je ne réponds pas. Je ne bronche pas, je laisse mes yeux azurs plantés dans les siens. J'ai envie qu'elle me comprenne comme nous nous comprenions il y a quelques semaines avant qu'un je ne sais quoi l'oblige à ne plus être si proche de moi. Serait-elle enceinte ? Je sens un frisson passer dans mon dos. Cette idée ne m'était pas venue à l'esprit mais maintenant qu'elle y est, elle me hante un peu. Je l'interroge du regard, j'aimerais savoir. Et puis, je me souviens du pourquoi nous somme là. Je tends un bras vers mon sac et tire une bouteille préparée il y a quelques minutes. Je l'ouvre et la pose dans la main de Lou. Comme si elle était mon bébé. Elle est mon bébé. Un bébé fragile de qui je dois m'occuper. " Chérie, je .. ". Je me tais. Ce n'est peut-être pas le bon moment après tout. Je soupire et secoue la tête négativement avant d'entourer les hanches de Lou, la retourner pour l'avoir face à moi et ainsi pouvoir détailler les traits fins de son visage. Je passe une main sur sa joue, la caresse tendrement affichant un sourire timide sur mes lèvres. Chérie.. qu'est-ce qui cloche en ce moment... ?

Blottit dans les bras de son homme, c'est l'endroit où elle se sent le mieux. C'est sa dose de bonheur, sa dose de bien-être. Elle se rend compte combien elle a été distante depuis quelques jours. Elle se rend compte à quel point ces petits moment intimes lui avait manqué. Non, elle ne pourrait pas s'en passer. Même si Thomas l'attire et qu'elle le trouve plus que charmant, elle ne pourras jamais laisser Adrien pour lui. Jamais. Il est l'homme qui lui faut. Il est l'homme qu'elle amie. Un point c'est tout. Le jeune homme la serre un peu plus fort dans ses bras. Il ouvre la bouche pour parler mais il coupe sa phrase avant même de la terminer. " Chérie, je .. ". Lou le regarde avec un air interrogatif mais il hoche la tête de façon négatif. Elle hausse les épaules. Elle le connait. Il parlera quand il en aura envie, quand il trouvera que le moment est opportun.

Elle glisse ses doigts contre la bouteille d'eau sucré. Elle la porte à ses lèvres et en boit la moitié d'une traite. Elle a besoin de force. Elle veut danser. Encore. Toujours. Son corps contre celui d'Adrien. Ils sont fait pour être ensemble et cela se voit encore plus quand leurs pas se suivent, quand leur corps bougent au même rythme que la musique. Le beau brun passe sa main sur la joue de la jolie brune. Il lui sourit timidement et elle, elle ferme les yeux pour apprécié cette marque d'affection. Elle boit une nouvelle gorgée d'eau sucré. Elle sent son corps reprendre des forces. Elle se sent mieux. Alors elle se lève. Elle regarde son petit-ami droit dans les yeux. Elle tend la main vers lui. " Danse avec moi ! " fit-elle un sourire plus que charmant aux lèvres. Adrien sourit. Il lui attrape la main. Elle l'aide à se relever. Elle lui vole un baiser avant de partir en sautillant vers la chaine stéréo. Elle a une idée bien précise de la musique qu'elle veut. Une musique au tempo changeant. Un peu lent mais entrainant. Elle veut pouvoir sentir son corps contre celui d'Adrien. Elle veut danser dans ses pas. Elle trouve la musique idéale puis elle se positionne à coté de son petit-ami. Elle lui tend la main, qu'il saisit. Et c'est partit !

Je la regarde boire, observe sa gorge se dilater et accepter le liquide qui lui fera le plus grand bien. Et je ne peu m'empêcher de me demander ce qu'elle serait devenue si je n'avais pas été aussi amoureux, aussi fou d'elle pour la connaître par coeur et savoir qu'elle serait ici à danser comme une forcenée jusqu'à tomber à terre. Que serait-elle devenue si je ne lui avait pas préparé comme un homme complètement accrocs, la seule chose qui puisse lui redonner ne serait-ce qu'un peu de force ? Ces pensées me donnent des frissons. Je les chassent bien vite et attends, dans le silence le plus complet, que le sucre fasse son effet comme il le fait toujours. Je profite de ces quelques instants pour la prendre contre moi, sentir son odeur, ce parfum que je n'ai pu sentir que très rarement ces derniers temps. J'aspire de grandes bouffées, je me shoot à son odeur. Je sens ses muscles se contracter à nouveau, le sucre commence à lui rendre les forces qu'il lui faut. Lou se dé-sert de mon étreinte, je ne bouge pas. Elle se lève, un grand sourire sur les lèvres et me lance, enjouée. " Danse avec moi ! " je lui souris gentiment. " Je ne sais pas si.. " mais je n'ai pas le temps de finir ma phrase que ma petite amie m'entraine déjà pour me relever. Je lâche un léger rire, cette fille me rend fou. Elle ne changera donc jamais.

Lou s'élève sur la pointe des pieds, me vole un baiser avant de trottiner vers la chaîne hifi de la salle. Je reste planter là, à la regarder en me mordant la lèvre. C'est fou ce qu'elle peut être attirante et me rendre complètement dingue d'elle. Qu'elle soit en sueur, énervée ou même complètement malade, j'ai toujours cette affreuse envie de l'avoir près de moi, sentir sa peau contre la mienne.. brr. Le début d'une musique qui me parait familière résonne dans la pièce. Je tends mon bras vers Lou, qui s'empresse de venir prendre ma main. Je la fait tournoyer gracieusement avant de la coller contre moi et la guider dans une danse à la fois rythmée et sensuelle. Je guide nos pas et nous ne faisons plus qu'un. Plus la musique avance, plus je sens son pouls haletant contre mon torse. Je la fait glisser lentement vers un coin de la salle, me place à l'autre bout tout en continuant de danser, lève un bras vers, d'un geste de la tête qui veut dire 'viens', je l'attends. Elle cours, gracieusement jusqu'à moi, se jette doucement dans mes bras et nous partons dans une figure qu'il faut des mois pour maîtriser. Je la lève en l'air à bout de bras, tournoyant sur moi même, j'ai l'impression d'être dans la scène final de Dirty Dancing. Je la relâche et elle tombe dans mes bras. Là, je frôle ses lèvres, et passe mes mains autour de sa taille, l'entourant sensuellement, je souffle dans son cou et y dépose un doux baiser avant de repartir dans des pas lents et collés serrés.

Elle l'a convaincu. Non, elle ne lui a pas laisser le choix. Elle savait très bien qu'il dirait quelque chose. Qu'il trouverait des arguments pour lui prouver qu'elle n'était pas encore assez en forme pour danser. Elle connait son corps. Elle était sur du contraire. Alors elle s'est levé et elle a mis de la musique. Il ne pouvait plus reculer. Il était comme coincé mais elle savait qu'il n'était pas contre, qu'il était même ravi de danser avec elle.
Adrien mène la danse. Il lance les pas. Lou ne fait que le suivre. Elle adore ça. Il prend le contrôle. Elle se laisse faire. Elle le suivrait au bout du monde et quand ils dansent c'est ce qu'elle ressent. Elle a l'impression qu'ils sont ailleurs, dans un autre espace temps, dans leur monde. Un monde où il n'y aurait qu'eux. Un monde, où ils pourraient danser n'importe où, n'importe quand. Un monde de liberté et de bonheur. Le cœur de la jeune femme bat de plus en plus vite. Elle a l'impression que c'est la première fois. Elle a l'impression d'être remonté quatre ans en arrière. C'est comme ça qu'ils se sont séduit, en dansant. Ils reviennent au point de départ. Ils reviennent à la source. Cela fait tellement longtemps qu'ils n'ont plus danser ensemble juste pour le plaisir. Quand ils dansent ensemble c'est avec une chorégraphie imposé où ils n'ont aucune liberté et où leur amour ne peut pas s'exprimer. Aujourd'hui c'est différent. L'amour ils le ressentent.

Adrien envoie Lou à l'autre bout de la pièce. En un regard elle a compris ce qu'il avait en tête. Ils se connaissent si bien qu'ils devinent les mouvements de l'autre en quelques secondes. Il lui fait un petit signe. Elle s'élance et se jette dans ses bras. Un mouvement difficile qu'ils ont mis longtemps à réaliser parfaitement. Pendant qu'elle est en l'air, que les mains du jeune homme tiennent fermement ses hanches, elle lui sourit. Un sourire évocateur, un sourire plein de passion et d'amour. Ses yeux brillent de plaisir. Cela ne dure que quelques secondes mais elles semblent être infinies. Ses pieds retombe sur le sol. Adrien frôle ses lèvres tout en passant ses mains autour de sa taille. Il offre à son coup de tendre petit baiser tout en continuant de danser, des pas sensuels où leur corps sont collés. Le corps de Lou est remplit de frissons. C'est fou l'effet qu'il lui fait. Les deux amoureux tournent sur eux-même. Le regard fixe. Lou se perd dans les yeux bleu de son petit-ami. Elle capture sa lèvres inférieure et la mordille doucement. Elle recule légèrement sa tête et tout en continuant de danser et de le regarder, elle se mordille la lèvre, signe de désir. Adrien la fait tournoyer une dernière fois, avant que la musique se termine. Les dernières notes retentissent, le corps de Lou est contre le torse du brun et ses lèvres sont collés aux siennes. Ils s'embrassent avec passion et désir. Ils n'avaient plus échangé de baiser comme celui là depuis longtemps. Et wahou, comme cela faisait du bien. Lou se détache légèrement de son petit-ami. "On recommence ou tu a d'autres idées?" lui lance-t-elle avec les yeux brillants et en se mordant la lèvre.

Danser avec elle, c'est un réel plaisir. Plus qu'un plaisir, c'est même, depuis quatre ans, un besoin. Nous enchaînons les auditions, les concours et puis aujourd'hui, les comédies musicales, ensembles, sans se lâcher. Nous dansons tous les jours ensembles, mais ces danses ne suffisent pas. Nous avons besoin de nous retrouver, de danser à deux, de faire vibrer nos corps à travers la danse, à deux. Du moins, j'en ai besoin. J'ai besoin, comme aujourd'hui, de sentir son corps frêle contre le mien, sa respirations contre mon torse, les battements de son cœur, d'avoir son poids sur mes bras, de l'élever dans les airs tel un cygne. Cette figure, nous la maîtrisons. J'ai du mal à la réaliser avec une autre que Lou. Avec elle, mes pas ne sont pas hésitants, mes mains sont franches et je prends ses hanches comme si elles m'appartenaient. Je n'ai pas peur de la laisser tomber, je sais qu'elle connais parfaitement l'enchaînement, qu'elle le fera sans faux pas et que cette figure sera parfaite. Avec Lou, je n'ai pas peur d'être moi-même, de me lâcher et danser n'importe comment. Avec elle, tout coule de source et ce, depuis notre première danse car c'est durant une chorégraphie comme celle ci que nous nous sommes séduits. Et depuis ce jour, nous avons besoin de nous retrouver, de danser et ne faire plus qu'un ne serait-ce qu'un instant.

Je re-dépose ma jolie brune sur le sol et des frissons parcours mon corps alors qu'elle me mordille la lèvre, se détache de moi et me regarde de sa mine sensuelle. Cette fille me rend dingue, je n'ai qu'une envie, la prendre contre moi et partir avec elle dans un corps à corps effréné qui se terminera sous une douche, ou par terre, peu importe l'endroit, tant que je la sens contre moi, que je la retrouve. Re-collés l'un à l'autre, je guide nos pas et tournoie sur moi même me plongeant dans les yeux de ma belle comme aux premiers jours. La musique se termine, les dernières notes retentissent. Un dernier tour et Lou se détache de moi, me laissant sur ma faim après un baiser pleins de sous entendus et de désirs et me demande : "On recommence ou tu a d'autres idées?" je lui offre un sourire coquin et me rapproche d'elle. Je ne veux plus qu'elle se détache de moi, je ne veux plus qu'elle parte. D'un geste brusque mais doux, je la porte et ses jambes s'enroulent autour de mes hanches alors que nos lèvres se cherchent et que nos respirations s'entre-mêlent. Elle a sa réponse. Non, j'ai une bien meilleure idée. Alors que nos baisers s'enchaînent, je me dirige doucement vers les vestiaires tout en caressant sensuellement ses hanches, puis passant mes mains sous sont tee shirt à la recherche d'une parcelle de sa peau à caresser. Ma langue cherche la siennes et mes baisers se mêlent à un désirs grandissant à chaque seconde.

Les amoureux venaient de se retrouver. Pour certains, pour se retrouver il suffit d'une nuit sur l'oreiller. Eux, ils ont besoin de plus. Ils ont besoin de danser. La danse c'est leur passion commune. C'est grâce à elle qu'ils se sont rencontré. C'est grâce à elle qu'ils ont trouvé l'âme sœur. Ils doivent tout à la danse. Danser est donc le meilleur moyen de se retrouver. Cette petite chorégraphie a aussi parmi à Lou de se rendre compte de la chance qu'elle a devoir Adrien dans sa vie. Des fois elle l'oublie, comme si le jeune homme lui était acquis. Mais c'est loin d'être le cas. Leur vie quotidienne ne doit pas être banale. Lou ne veut pas de routine entre eux. Ils ont besoin d'étincelles. Et cela en était une. Une étincelle pleine de désir.

Lou, taquine, adresse un sourire ravageur à son petit-ami. Elle venait de lui laisser le choix. Une autre chorégraphie ou autre chose. Adrien ne mit pas longtemps à choisir. Il colle son corps contre celui de la jeune fille. Dans un geste plein de conviction il attrape Lou par la taille. Il la soulève pour la prendre dans ses bras. La danseuse passe ses jambes autour de la taille de son amoureux. Leur lèvres se rencontrent. Le souffle de la jeune femme diminue. Il est saccadé par le désir qui prend peu à peu possession de son corps. Elle a envie d'Adrien. Elle veut sentir son corps ne faire plus qu'un avec le danseur. Elle veut sentir ses mains se balader contre sa peau nue. Tout en continuant d'échanger des baisers passionnés, le jeune homme se dirige vers les vestiaires. Le jeune homme s'assoit sur un banc, Lou sur ses genoux. Leurs langues jouent ensembles. Elles se cherchent, se trouvent et s'éloigne. Adrien soulève légèrement le tee-shirt de la jeune fille afin de pouvoir y passer ses mains. Au contact de sa peau, Lou frissonne. Elle passe sa main dans les cheveux de son petit-ami. Elle contrôle de moins en moins son désir pour le beau brun. Elle lâche ses lèvres et elle retire le tee-shirt du jeune homme. Elle embrasse son cou, puis ses pectoraux et son torse. Elle se lève. Elle lance un regard sans équivoque à Adrien. Ils s'embrassent encore tout en se déshabillant mutuellement. Lou colle son corps nue contre celui d'Adrien. Elle détache ses lèvres pour le regarder dans les yeux. Elle se mord la langue, tout en reculant dans les douches, faisant signe à Adrien de la suivre.

Accroché à elle, je n'ai plus envie de la lâcher. Je ne veux pas qu'elle reparte dans ses délires de distances, je la veut, pour moi, pour toujours. Je sais qu'elle est à moi, que je suis celui qu'elle aime et même, que je suis l'homme de sa vie. Elle me le répète assez souvent. Seulement j'ai toujours cette impression de non-acquis. Lou n'est pas apprivoisable, elle est cette lionne sauvage qui m'a plu au premier regard et je ne sais en aucun cas si cette lionne, lorsqu'elle sera devenue sur d'elle et aura besoin de chasser, ira voir ailleurs ou non. J'ai toujours cette crainte d'être remplacé, qu'elle parle de moi au passé. Je ne le supporterais pas. Alors, je m'accroche, le m'accroche à ses hanches, je veux lui donner tout l'amour que j'éprouve, tout l'amour dont elle a besoin, tout l'amour que je suis en possession de lui donner. Un mètre quatre-vingt-cinq d'amour.

Enlacés l'un à l'autre, nous nous dirigeons vers les vestiaires. Je m'assois sur un banc, posant Lou sur mes genoux, ne décollant pas mes lèvres des siennes, je passe mes deux mains sous son tee-shirt. Elle en lève le mien, le désirs monte crescendo dans nos deux corps. Je sens son cœur battre la chamade contre mon torse et sa respiration haletante me prouve qu'elle a envie de moi. Quant à moi, je crois que je n'ai jamais eu autant envie d'elle. Peut-être est-ce parce que nous ne nous sommes pas donnés l'un à l'autre depuis plusieurs jours. Que nous faisions avant l'amour mécaniquement sans réellement se poser de question, comme s'il fallait le faire pour que notre couple tienne. Aujourd'hui c'est différent, aujourd'hui nous sommes dans une espèce de transe, de bulle. Et je n'veux pas en sortir. Nous nous déshabillons mutuellement, continuant à s'embrasser violemment tellement le désir est grand. Lou m'embrasse le torse, passe ses mains dans mes cheveux, je ne résiste pas. Le désir est réellement trop grand, incontrôlable. Lou s'écarte de moi et me regarde. Un regard coquin plein d'éloquence, je comprends tout de suite où elle veut en venir. Je ne résiste pas à son visage sensuel, je m'approche d'elle et la prends par les hanches, l'emmenant vite vers la douche la plus près. Je la colle contre le mur et passe mes mains sur ses hanches, son ventre et puis ses seins. D'une main, j'allume la douche, fraîche pour le moment, je sens ma peau se durcir et des frissons envahissent tout mon corps. Je lâche la bouche de ma jolie brune pour parcourir son cou, puis sa poitrine, je la porte, la lève doucement avec quelque peu de précipitation et embrasse son ventre, laissant ma langue aller ici et là afin de lui donner encore plus envie de moi.

L'amour. L'amour c'est quelque chose qui s'entretient au jour le jour. L'amour c'est se donner complètement à l'autre. L'amour c'est prendre soin de l'autre et trouver cela agréable. L'amour c'est ce qui unit les deux jeunes danseurs. Lou avait toujours une peur bleu de voir son homme filer avec une autre. Elle est jolie, certes, mais il y a tant d'autres jolies demoiselles. Si Adrien venait à partir, elle ne le supporterais pas. Mais aujourd'hui, maintenant, à l'instant présent cette peur n'était plus. Ils étaient là ensemble. Ils étaient dans une folie et un désir incontrôlable. C'est dans les moments comme celui-ci que Lou se rend compte que sa peur est injustifié. Ils s'aiment tellement fort que rien ne pourra les séparer. Elle en est certaine.

Leurs corps se frôlent puis ne se quittent plus. Ils sont comme des aimants. Ils sont attirés l'un par l'autre. Les deux amoureux se dirigent, leurs lèvres toujours sellées l'une à l'autre, vers la douche la plus proche. Les mains du jeune homme se baladent sur le corps de sa belle. Et elle, à chaque passage, son corps se remplit de frissons. Adrien lui fait tellement d'effet qu'elle n'arrive pas à se contrôler. Dans ses moments là, elle se sent comme un tigresse, prête à sortir les griffes sous autant de désir. L'eau fraiche de la douche qui coule sur leurs corps ne change rien à la situation. Lou est toujours aussi brulante de désir pour son danseur. Et c'est même encore pire. Elle a toujours adoré faire l'amour sous la douche. N'allait pas chercher pourquoi. C'est comme ça. Elle n'est pas très conventionnelle comme demoiselle. Les lèvres des deux amants se détachent. Celle d'Adrien vont parcourir le cou et la poitrine de la jeune femme, tandis qu'elle se mord la lèvre inférieure. Il vient de toucher ses points sensible et il le sait. Son cou est une zone plus qu'érogène chez la jolie brune. Et Adrien ne se prive pas pour en jouer et lui faire perdre la tête. Lou grandit de quelques centimètres. Le jeune homme vient de poser ses mains sur ses hanches et il la soulève. Elle a sentit un peu de précipitation dans son geste, signe infaillible du désir qui remplit le corps du danseur. Pendant que ses lèvres parsème son ventre de baiser, Lou entoure les hanches de son bien-aimé de ses jambes. Elle relève doucement la tête du brun vers elle, afin de pouvoir le regarder, les yeux remplis de désir. Elle s'empare de sa bouche et elle presse son bassin contre celui du jeune homme. Signe qu'elle ne peut plus attendre. Elle ne veut faire qu'un avec lui. Maintenant.

Mon dieu que c'était bon, mieux qu'un bon fondant au chocolat, mieux que la joie que je ressens lorsqu'un de mes enchaînements est réussis, mieux qu'après une première, mieux qu'après les résultats d'un casting, mieux que tout. Son amour me donnait des ailes, j'étais prêt à tout pour ses jolies yeux noisettes, prêt à crever les miens et les lui offrir, prêt à lui laisser mon cœur, à battre en elle si jamais elle venait à manquer de souffle, prêt à passer ma vie à lui faire des bouteille sucrer, lui acheter des haribos en pleine nuit, me donner à elle en entier, tout simplement. Et à cet instant, c'est ce que je faisais. Je me donnais entier à elle, donnait tout pour lui faire plaisir le plus possible, qu'elle oublie ses tracas et se donne à moi également. Que nous ne fassions qu'un. Harmonie, nous étions en harmonie complète. Même l'acte, ressemblait à une chorégraphie que nos corps nus mettaient en scènes.

Alors que l'eau fraîche coulaient sur nos corps, je prenait un malin plaisir à rendre folle Lou, sachant pertinemment que les bisous dans son cou, et partout ailleurs lui faisait un effet monstre. Je laissais ma langue, aller ici et là au niveau de son cou, puis de sa poitrine, et enfin de son ventre, n'allant pas plus loin afin de laisser le désir augmenter encore plus dans son corps. Je retardais le moment fatidique où nous ne ferions qu'un laissant encore nos corps se remplir d'envie. Lou s'accroche à moi puis relève mon visage afin de me regarder. Je plonge mes yeux dans les siens, plein de désir et d'envie. Elle ne peux plus attendre, et cela tombe bien, je ne peux plus attendre non plus. Je prends ses cuisses dans mes mains, la collant encore plus contre le mur, continuant de l'embrasser langoureusement. Je décolle ma bouche de la sienne afin de la regarder au moment fatidique. J'aime voir son visage se crisper, ses yeux se fermer. J'ai entendre son soupir lorsque j'entre en elle doucement. Je serre les dent, soupire un grand coup et y vais. Le soupire de Lou ne se fait pas attendre et me rends dingue, et me pousse à lui donner dès le début, des coups de bassins de plus en plus rapides et forts. J'aimerais l'envoyer encore plus haut que ce septième ciel. J'ai envie que ces cris de plaisirs retentissent dans tout le vestiaires et même, me brise les tympans. Je veux qu'elle ne pense qu'à ça, durant toute la durée où nous ne ferons qu'un.

Un corps. Deux corps. Un ensemble. Voila ce qu'ils étaient au moment présent. Ils étaient deux corps, deux êtres, deux âmes ne formant qu'un seul tout. Un tout qui était meilleur que tout. Un tout qui la faisait revivre. Un tout jouissif. Oui, n'ayons pas peur des mots. Quand ils étaient ensemble, ne faisant plus qu'un, rien ne pouvait être meilleur. Rien et elle pourra reprendre la longue tirade de Guillaume Canet dans Jeu d'Enfant pour vous le prouver. C'était meilleur que tout. Point final.

Le moment attendu était là. Adrien venait de prendre possession de son corps. Elle avait les jambes autour de sa taille. Il était en elle comme cela n'était pas arrivé depuis longtemps. Lou se crispa. Elle mordilla sa lèvres inférieure, tellement le plaisir était intense. Et Adrien qui sourit. Il ne peut pas s'empêcher de la regarder à se moment précis de l'action. Elle le sait mais c'est plus fort qu'elle, son corps exprime ce qu'elle ressent. En danse, ou ailleurs. Ils dansaient encore. Même là, l'un dans l'autre, sous cette douche, leur mouvement ressembler à une danse endiablé, une danse remplis de désir et de plaisir. La danse du bonheur. Le point de non retour arriva beaucoup trop vite et pourtant cela faisait déjà de longues, de très longues minutes que leurs corps ne formaient qu'un. Mais Lou aurait voulu que cela ne s'arrête pas. Elle aurait voulu qu'ils ne fassent qu'un pour toujours. Lou et Adrien laissèrent échappé un cri, tout en balançant leur tête en arrière au même moment. Ils venaient d'atteindre le septième ciel, ensemble, au même moment. Adrien se recula et tout les deux se laissèrent glisser contre la paroi de la douche. Lou respirait vite, très vite, tellement son corps fut rempli d'extase. Elle se blottit dans les bras d'Adrien, pendant que l'eau fraiche continuait de rouler sur leurs corps. Elle l'embrassa sur la tempe pendant qu'il reprenait son souffle puis elle lui murmura un "Je t'aime" à l'oreille, avant de déposer sa tête dans le creux de son coup.

J'ai l'impression de ne plus rien sentir. Mes muscles son crevés mais je continue, je ne m'arrêterai pas tant que nous n'atteindrons pas ce putain de septième ciel. Lou est toujours collés contre le mur, non seulement je la porte, mais en plus je lui donne tout ce que je peux lui offrir. Dans un long soupir, je lui envoie un dernier coup de reins. Son cris me donne limite envie de recommencer. Mais, au lieu de ça, je repose doucement et pose mon dos contre le mur froid de la douche. Ensemble, nous nous laissons glissé jusqu'au sols, complètement crevés. Moi d'autant plus, il me semble. Ma respiration est haletante. Je souffle plusieurs fois pour que mon cœur cesse de battre si vite et tourne la tête vers Lou afin de la regarder. Mon dieu qu'elle est belle. Je me noie dans ses yeux. "Je t'aime" me susurre-t-elle à l'oreil. Je souris, passe ma main sur sa joue et l'embrasse tendrement avant de me reculer. " Moi aussi " je réponds simplement. A vrai dire, je pensais chasser tous les problèmes de Lou en lui faisant l'amour mais je n'ai fait qu'accentuer mes questions. Je ne dis rien et ne bouge plus. Mon cerveau est en ébullition, je suis complètement perdu. Pourquoi était-elle comme cela durant des jours ? Pourquoi revient-elle à la normale aujourd'hui ? Recommencera-t-elle à être distante après cela ? Est-ce que mes efforts auront été vains ? Je fronce les sourcils, soupire un moment et me lève, passant ma main dans mes cheveux afin de les essorer et je me presse vers mon sac, chercher une serviette que j'enroule autour de ma taille. Lou est restée assise, je crois qu'elle ne comprends pas trop ce qui m'arrive. Je m'assieds sur un banc et attends qu'elle arrive. Lorsque cela est chose fait, je ne lui laisse pas le temps de s'approcher. " Chérie, est-ce qu'après tout ça tu recommenceras à être distante comme tu l'as été ces derniers jours ? ". On dirait un enfant de trois ans. J'ai l'air complètement débile. Je la regarde avec mes yeux de chien battu et mon regard s'arrête sur son ventre. L'idée que je m'étais faite tout à l'heure revient. Serait-elle enceinte ... ?

Les deux amoureux venait de se retrouver. Ils avaient atteint une autre dimension. Lou n'avait pas été aussi bien depuis longtemps. Lou ouvre son cœur à Adrien qui lui répond à peine. Elle le regarde et fronce les sourcils. Lui, il est déjà ailleurs. Il ne la regarde pas. Et bim prend ça dans la tronche. Le cœur de Lou se tord. Elle ne supporte pas de le voir ainsi. Que se passe-t-il ? Et sans dire un peu de plus il se lève. Il essor ses cheveux et sors de la douche. Wahou. Après de tels retrouvailles, pas un mot, pas un regard. Les yeux de la jolie brune se remplissent de larmes. Non, elle ne lui fera pas ce plaisir. Elle se relève, passe un coup d'eau sur son visage et son corps. Alors elle n'est bonne qu'à cela. Tirez son coup et partir après ? Ils sont ensembles depuis 4 ans et jamais il n'a réagit de cette façon. Une idée horrible lui vient en tête. Et s'il avait rencontré une autre fille. Et si c'était la dernière fois, comme un adieu. Le cœur de Lou se serre encore plus et elle sent son sang pulser dans ses veines. Elle se sent mal. Vraiment très mal. Elle laisse couler une larme. C'est vraiment plus fort qu'elle. Elle l'essuie avec une main rageuse et elle souffle. Elle essaye de retrouver son calme avant de se diriger vers le vestiaire et de retrouver Adrien. Il est encore là, elle n'a pas entendu la porte claquer. C'est déjà ça. Au bout de quelques minutes, la danseuse prend son courage à deux mains et rejoint son petit-ami. Il est assit sur le banc, la tête baissé. C'est mauvais signe. Vraiment. Lou a, à peine le temps de s'approcher qu'il lui lance d'une voix monotone " Chérie, est-ce qu'après tout ça tu recommenceras à être distante comme tu l'as été ces derniers jours ? ". Wahou. Lou se laisse tomber à coté de lui. Elle a la bouche grande ouverte, surprise par la question d'Adrien. Elle attrape le pull de son amoureux qui traine et elle l'enfile en vitesse. Elle ne veux pas mourir de froid. Elle se tourne vers le jeune homme. Elle passe sa main sous son menton afin qu'il la regarde dans les yeux. " Je suis désolée mon amour. J'ai eu une petite baisse de morale ces derniers temps. Rien de grave. Tu me connais, remise en question habituelle. Je t'aime Adrien. Tu le sais ça, hein ? T'es mon homme à moi. Je pensais que prendre du recul m'aiderait mais non. C'était pire. J'ai besoin d'être près de toi. Tu comprends ça ? Toi et moi c'est pour toujours. Toujours ensemble, hein ? " Elle le regarde avec les yeux d'une petite fille. Elle a besoin d'être rassurée. Elle a besoin de savoir s'il pense la même chose qu'elle.

Je suis désolée Lou.. Ma Lou, ma princesse, mon ange, mon amour, mon tout. J'agis comme un con. Comme le premier des salauds. Je m'offre à toi, tu t'offres à moi et je ne suis même pas capable de te dire que je t'aime. Un simple moi aussi sans équivoque, qui ne veut absolument rien dire et qui a le don de te blesser. Car je le sais, tu es fragile. Et tu as sans cesse besoin que je te prouve ce putain de sentiment que je ressens pour toi. Je suis un imbécile, mais un imbécile amoureux. Et cet amour que je ressens pour toi me ronge, il me ronge lorsque tu t'amuses à m'éviter. Que tu refuses mes baisers. Lorsque tu te fais fantôme..

Assis et complètement paumé, je pose ma tête dans mes mains. Je ne suis qu'un con, réellement. J'ai l'impression d'avoir pris Lou, de l'avoir baisée sans ménagement et de l'avoir laissée là comme on laisse une prostituée. Quoi que je n'en sais rien, en fait. Peut-être que c'est la prostituée qui nous laisse. Je m'égare. Lou viens s'assoir près de moi. Je vois qu'elle n'est pas bien. Elle est trempée et grelotte. Je me demande même si je ne l'ai pas fait pleurer avec mes conneries. Elle qui doit avoir des problèmes non peu graves pour m'avoir évité toute la semaine, en plus j'en rajoute. Je relève la tête, elle enfile mon pull, les yeux grands ouverts, comme ébahie et me répond doucement. " Je suis désolée mon amour. J'ai eu une petite baisse de morale ces derniers temps. Rien de grave. Tu me connais, remise en question habituelle. Je t'aime Adrien. Tu le sais ça, hein ? T'es mon homme à moi. Je pensais que prendre du recul m'aiderait mais non. C'était pire. J'ai besoin d'être près de toi. Tu comprends ça ? Toi et moi c'est pour toujours. Toujours ensemble, hein ? " Je la regarde tendrement et passe mon bras autour d'elle. Je prends sa main et l'embrasse. Mon dieu que j'aime l'odeur de sa peau, je ne pourrais m'en défaire sous aucun prétexte. Et puis, je me lève, je dois me faire pardonner. Alors, je m'agenouille devant elle et prends ses mains dans les miennes. Je les embrasse et inspire son odeur avant de planter mes yeux dans les siens. " Je t'aime Lou-Sixtine Adamo. Et ce depuis quatre ans comme un fou. Toi et moi, c'est pour toujours, jamais l'un sans l'autre. Je suis là pour toi mon amour, si jamais tu as un soucis tu le sais que je suis là. Je suis toujours là à te rattraper quand ta maladie te joue des tours. Toujours à te préparer ces maudites bouteilles. Je t'ai vu dans tes pires moments. Alors pourquoi une baisse de régime t'as fais prendre tant de recul ? " Wow, je ne me connaissais pas romantique, cela me fait bizarre. Mais j'ai réellement besoin de savoir pourquoi tant de distances alors que nous sommes unis et forts depuis quatre ans...

Après sa tirade, la jeune fille regarde son amoureux droit dans les yeux. Elle tremble. Elle a froid. Ses fesses nues touchent le banc en bois gelé, ce n'est pas l'idéal. Adrien passe son bras autour de son coup et il la serre contre lui. Elle se sent un mieux qu'il y a quelques instants. Adrien la regarde, fait attention à elle. Et elle adore ça. Elle se sent vivre à travers son regard. Sans lui, elle est perdue, elle se sent inexistante. Un véritable stress. Le jeune danseur attrape le main de sa petite-amie. Il se lève et s'agenouille devant elle. Ils se regardent droit dans les yeux et Lou sent son corps se remplir de frissons. " Je t'aime Lou-Sixtine Adamo. Et ce depuis quatre ans comme un fou. Toi et moi, c'est pour toujours, jamais l'un sans l'autre. Je suis là pour toi mon amour, si jamais tu as un soucis tu le sais que je suis là. Je suis toujours là à te rattraper quand ta maladie te joue des tours. Toujours à te préparer ces maudites bouteilles. Je t'ai vu dans tes pires moments. Alors pourquoi une baisse de régime t'as fais prendre tant de recul ? " Wahou ! Pendant l'espace de trente secondes elle a cru qu'il allait faire sa demande. Elle avait déjà préparé sa réponse. Un grand oui en lui sautant au cou. Désillusion. Elle le regarde puis baisse la tête. Elle ne sait pas quoi lui dire. Elle ne sait même pas pourquoi elle a réagit ainsi. Ce n'est pas dans son caractère. Elle ne lui cache rien à Adrien. Elle n'a pas besoin. Il la connait par cœur. Il connait ses doutes et ses peurs. Il connait ses points faibles et ses points forts sûrement mieux qu'elle. Elle relève la tête doucement. Elle plonge son regard dans le bleu profond de ses yeux. Elle embrasse la main du jeune homme qui se trouve sur son genoux. " Pour te dire la vérité, je ne sais pas pourquoi j'ai réagis comme je l'ai fait. Tu sais bien que cela ne me ressemble pas. Mais cette comédie musicale me rend folle. Et mon solo avec Thomas ne ressemble plus à rien depuis le début du spectacle. Ça me stresse, je me sens nulle. " Elle baisse la tête de nouveau. Elle ne lui a pas mentit. Enfin pas totalement. Elle était mal à cause de cet échec avec Thomas. Cette chorégraphie qu'ils connaissent par cœur mais qu'ils n'arrivent plus à reproduire. Trop de tensions. Elle a marre des tensions. Elle voudrait partir. Elle voudrait s'enfuir, avec Adrien. Elle voudrait s'enfuir loin. La jeune fille passe ses mains autour du cou du brun et elle se colle à lui. Elle dépose un délicat petit bisou dans son cou et elle lui murmure " Tu veux pas qu'on s'enfuit, tout les deux ? " Question incohérente. Ils ne peuvent pas. Ils ont des obligations, malheureusement.

Agenouillé comme un débile devant elle, je me demande à cet instant quel sera notre futur à Lou et moi. J'aimerais lui demander de devenir ma femme, mais après ? La bague, je la chie ? La danse est un milieu convoité et fermé mais il ne faut pas croire que nous gagnons bonbons. Non, à vrai dire nous ne sommes pas dans le besoin, mais Lou et moi faisons attention à nos dépenses tout de même. Bref, je n'étais pas en pouvoir de faire cela, mais j'avais une petite idée de la suite des choses, si Lou me laissais le faire correctement. J'attendis donc sa réponse, guettant ses moindres gestes. D'abord surprise, son visage se radoucit. " Pour te dire la vérité, je ne sais pas pourquoi j'ai réagis comme je l'ai fait. Tu sais bien que cela ne me ressemble pas. Mais cette comédie musicale me rend folle. Et mon solo avec Thomas ne ressemble plus à rien depuis le début du spectacle. Ça me stresse, je me sens nulle. " Oh c'était donc cela. Je savais que Lou devais danser avec le rôle principal de la pièce, ce gros con de Thomas Stavimachintruc. Un grand blond prétentieux et imbu de lui même comme pas deux. Je ne pouvais le supporter, le seul fait de voir sa tronche sur l'affiche de la comédie me rendais fou. Et de savoir qu'il posais ses mains sur Lou, pire. Alors qu'en plus il lui cause tourment et que cela influe sur notre couple.. Je fronçais les sourcils. Mon visage se crispa. Lou connaissais bien ce changement d'état, lorsque je devenais complètement fou. Elle posa sa main sur mon visage, pour me calmer. Un baiser doux et tendre et tout allait, presque mieux. " Chérie, ce mec me rend fou.. Ce n'est pas toi qui est nul. C'est lui, il est mauvais. J'suis sûr qu'en plus, s'il pouvait, il poserait ses mains autre part que sur tes hanches. " lui répondis-je simplement. Je soufflais, encore sur les nerfs à cause de ce pauvre mec. Je prévoyais déjà, le lendemain, d'aller le voir et lui demander plusieurs explications. Mon couple empattait à cause de ses conneries de bourge, je ne supportais pas cela. " Tu veux pas qu'on s'enfuit, tout les deux ? " Mon dieu que j'en avais envie. Partir loin, dans les montagnes ou alors peut-être à la mer ou à la neige. Mais loin d'ici, tous les deux, afin de se retrouver, correctement, digne de ce nom. " J'en ai affreusement envie, chérie.. mais pour le moment, je peux juste te proposer de ... " fiou. Je soufflais un grand coup et posais mes yeux dans les siens. " Tu veux bien devenir ma fiancée dis ? " c'était dis. Je baissais la tête, un peu honteux, tel un gamin de onze ans.

Et Lou n'arrivait plus à danser avec Thomas depuis cette fameuse nuit ou tout avait dérapé. Elle se sentait coupable de ne rien dire à Adrien. Vraiment. Elle aurais voulu lui dire, qu'elle était désolé, qu'elle ne l'avait pas voulu, qu'elle l'aime plus que tout et que ce blond arrogant ne compte pas pour elle. Mais si elle le fait, elle risque de le perdre. Et il en est hors de question. Si Adrien sort de sa vie, elle n'a plus aucune raison de vivre. Et ne prenez pas ses dires pour des enfantillages. C'est la simple vérité. Elle ne tient pas beaucoup à la vie. Elle a retrouvé cette joie, cette envie de profiter de chaque jour depuis qu'Adrien est dans sa vie. Sans lui elle aurait sombrer c'est sur.

Au moment où Lou invoque le prénom de Thomas, le visage de son amoureux se fait plus dur. Elle connait ce regard. Il veut tout dire. S'il pouvait Adrien le tuerait, au sens figuré bien sur. Il ne le supporte pas et Lou est au courant. Il n'aime les gens qui se sentent supérieur et il est jaloux. Thomas cumule. Il est le héros de la comédie musicale qui se prend pour le roi du monde et il drague ouvertement la brune. Des raisons suffisantes pour qu'Adrien est envie de régler le problème par les poings. Ce qui n'enchante pas du tout Lou. Elle préférais qu'il reste loin de lui. Elle ne sait pas de quoi il est capable et cela lui fait peur. Thomas serait le genre de type à foutre son couple en l'air. Et s'il fait ça, c'est Lou qui le tue, au sens propre cette fois. " Chérie, ce mec me rend fou.. Ce n'est pas toi qui est nul. C'est lui, il est mauvais. J'suis sûr qu'en plus, s'il pouvait, il poserait ses mains autre part que sur tes hanches. " Adrien souffle. Lou passe sa main sur son visage pour qu'il se détende et elle rajoute d'une voix calme " Je sais mon amour. Mais il n'en vaut pas la peine. Laisse le. Bientôt il sera hors de notre vie. Mais nous on sera toujours ensemble. ". Lou rajoute un petit sourire à la fin de sa phrase. Thomas ne vaut pas la peine de se prendre la tête.Tant qu'ils sont tout les deux rien n'est important. Enfin, c'est ce que pense la jeune fille. Elle se plonge dans ses bras, lui demandant de partir loin. Oui, elle voudrait tellement prendre des vacances. Des vacances dans un coin perdu, où ils ne seraient que tous les deux. Le vrai rêve. " J'en ai affreusement envie, chérie.. mais pour le moment, je peux juste te proposer de ... " Adrien ne finit pas sa phrase. Lou se redresse. Leurs regards se croisent et ne se lâchent plus. " Tu veux bien devenir ma fiancée dis ? " Wahou. Elle avait rêver d'être cela de nombreuses fois. Elle avait même répéter devant le miroir quoi lui répondre. Elle connaissait la réponse par cœur, mais elle n'arrivais pas à l'articuler tellement elle était surprise. Alors, tout simplement, elle relève la tête du beau brun et elle vient capturer ses lèvres pour un baiser passionné. Les gestes valent mieux que les mots. Elle s'éloigne un instant de ses lèvres. "Oui, je le veux ! Oh si tu savais depuis combien de temps je répète la façon de te dire oui !" fit-elle un petit sourire aux lèvres. C'est officiel, il va la prendre pour une folle. Mais après tout, elle s'affiche. Ils sont fiancés maintenant !

" Je sais mon amour. Mais il n'en vaut pas la peine. Laisse le. Bientôt il sera hors de notre vie. Mais nous on sera toujours ensemble. " Cela c'était certain. Ce crétin ne valait pas la peine que je m'énerve autant et que je sers ainsi les dents. Mais c'était plus fort que moi, il me rendait complètement dingue avec sa tête à claque. A chaque fois que je voyais l'affiche de la comédie, présente un peu partout en ville, j'avais des envie de meurtres. Envie de démolir sa gueule d'ange afin qu'elle ne soit plus si angélique. Je ne répondis pas à Lou, mais elle comprenait ce que je pensais, étant donné que je venais de la demander en fiançailles. Mes yeux bleus azure s'embrumaient, j'étais aux anges. Lou m'embrassa d'abord. Je fermais un instant les yeux, savourant comme jamais ce baiser qui celait notre amour. "Oui, je le veux ! Oh si tu savais depuis combien de temps je répète la façon de te dire oui !" Je me mis à rire un instant, ne sachant pas réellement si je riais parce que j'étais heureux ou si je riais parce que Lou était prévisible, et à la fois horriblement craquante. Je l'imaginais devant sa glace, le soir ou le matin à tenter de dire et redire sa réponse à cette fameuse question. Je me relevais précipitamment, la relevais et la prenais dans mes bras, la soulevant et la serrant fort contre moi. " Eh bien ta façon de me dire oui me plaît beaucoup, amour. " lui répondis doucement. Je la reposais, passais mes mains sur ses joues et l'embrassais tendrement durant plusieurs secondes qui me paraissais être des heures. Nous étions dans notre bulle, nous étions bien.

Debout là, les lèvres collés, je n'avais plus envie de bouger, mais il le fallait. Je me décollais doucement d'elle et la regardais tendrement. " Je t'aime " lui dis-je. J'avais l'impression de ne jamais lui dire assez. Toujours peur qu'elle ne s'en rende pas compte, ou qu'elle l'oublie, et qu'elle finisse par me laisser pour un autre. Et pourquoi pas ce Thomas ? Je chassais vite ces idées de ma tête et partis à la recherche de mes vêtements. Nous étions encore nu et à vrai dire nous avions un peu l'air bête. Mon boxer, là, mon tee shirt ici, ah, mon pantalon là bas et hum mon pull.. Oh sur Lou. Je m'approchais d'elle. " Tu me rends mon pull ? " lui dis-je simplement en commençant déjà à le lui enlever. Lorsque cela fut fait, je ne pu m'empêcher de l'embrasser dans le cou, plusieurs petit baisers avant de revenir à sa bouche. Mon dieu qu'elle est belle, mon dieu qu'elle est mienne.

" Eh bien ta façon de me dire oui me plaît beaucoup, amour. ". Le sourire de la jeune fille illuminait tout son visage. Elle n'avait pas été aussi heureuse depuis longtemps. Elle savait que son moment viendrait. Elle le savait. Ils étaient fait pour être ensemble. Il fallait bien qu'un jour, Adrien lui demande sa main. Toutefois elle n'aurais jamais imaginé que cela se déroulerait dans un vestiaire. Ce n'est pas le lieux qui compte, c'est la personne avec qui l'on est. Et Lou était avec la seule personne qui avait de l'importance dans sa vie. Son corps était collé à celui du brun. Ils étaient bien. Leurs lèvres étaient sellés dans la promesse d'un amour éternel. Son petit cœur battait à la chamade. Elle était ailleurs. Dans une bulle. Dans leur bulle. Adrien et Lou-Sixtine. Lou-Sixtine Desanges. Oui, ça sonne bien. Ça sonne même parfaitement.

Leurs lèvres se détachent. Ils sont debout, l'un en face de l'autre. Ils se contemplent. Qu'il est beau son homme. Surtout, une simple serviette blanche autour de la taille. Elle pourrait lui refaire l'amour sur le champ tellement il l'excite. Non mais sérieusement, avoir un corps aussi parfait à quelques centimètres ce n'est pas humain. Ses hormones sont incontrôlables face à lui. " Je t'aime ". Et en plus, il lui chuchotait des mots d'amours. Elle allait perdre la tête. Encore, si ce n'est pas déjà fait. Elle lui adresse un petit sourire absolument craquant, comme elle sait si bien le faire, avant de lui répondre. " Je t'aime aussi Adrien Desanges". Leurs regards se détachèrent. Le brun récupéra son boxer et le reste de ses affaires. La jeune fille ne bouge pas. Elle le regarde. Elle est comme hypnotisée. " Tu me rends mon pull ? ". Elle hoche simplement la tête. Adrien s'occupe de faire le reste. En un rien de temps, elle se retrouve nue. Une fois de plus. Le brun dépose de tendres petits baisers dans son cou. Elle ferme les yeux pour apprécier pleinement. Puis elle sent des lèvres se poser sur les siennes. Elle intensifie un peu le baiser puis elle se détache. Elle est nue et elle commence à avoir froid. Elle se rhabille. Une fois, cela fait, elle s'approche de son fiancé. Elle attrape ses grandes mains d'homme et elle le regarde dans les yeux. Tout en gardant ses mains dans les siennes, elle colle sa jolie tête contre son torse. "J'ai faim, mon fiancé", finit-elle par prononcer.