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ADRIEN OMERO DESANGES

La musique débute, mais je ne bouge pas. Ma position est inconfortable, mes muscles se serrent et tremblent mais je ne bouge pas. Je ne dois pas bouger, ma carrière est en jeux. Je dis cela, mais en réalité, elle ne l'est pas vraiment. C'est juste qu'il me faut ce rôle dans cette comédie musicale. Et il faut avouer que la jolie danseuse brune qui me fixe et tout à fait mon genre de fille et que je me dois de l'impressionner. Le tempo s'accélère, ça va être à moi. Je connais mon enchainement par cœur, il va être parfait, j'en suis certain. Je me dois d'être parfait, tu es parfait.La voix de ma défunte mère résonne dans ma tête alors que je commence à danser sur le rythme de la musique ne quittant pas le public des yeux. Public, qui, pour le moment, se contente d'être le jury et la tonne d'autres danseurs venus tenter leur chance, dont elle. Elle n'est pas encore passée mais elle peut-être certaine que je retiendrai son nom, son prénom et que je ne la lâcherai pas tant qu'elle ne sera pas à moi, entièrement. " Lou-Sixtine C. Adamo ! " Lou-Sixtine, vous êtes à moi.

" Lou, chérie, magne tes jolies fesses ou on va être en retard à la première. " Je vois le draps se soulever puis redescendre. Sa respiration est irrégulière, elle ne dort pas. Je soupire un grand coup, et m'approche du lit, frappe un coup sur ses fesses puis attends une réponse.. qui n'arrive pas. Je soulève la couette et oh ! Elle me saute au cou et m'attire avec elle dans le lit encore tout chaud, me couvre de bisous. J'essaie de me débattre, du moins, je lui fait croire que j'essaie et me laisse faire. J'aime ses bisous tout doux du matin. Si nous le pouvions, j'aimerais que tous nos matins soient faits de grasse matinée et de câlins jusqu'à midi. J'arrive à articuler. " Chatonne, faut vraiment qu'on y aille et t'es encore en sous vêtements. " Je la prends par les hanches, la soulève et la plaque dans le lit, me plaçant au dessus d'elle. Sa force de mouche, me donne envie de rire mais je me dois d'être sérieux, on est en retard.. Elle me regarde amuser. J'ai très envie là, maintenant, de l'embrasser, de lui montrer comme je l'aime. Mais, je me la joue sérieux et hautain et je fronce les sourcils. Elle se calme, relâche ses petits muscles. " Bon, okay, t'as gagné gros lourdeau, j'vais m'habiller " qu'elle me lance en cessant de sourire. Je l'embrasse tendrement et la laisse sortir du lit. Elle tortille des fesses jusqu'à la porte de la salle de bain, se colle à l'embrasure de la porte et me fait signe de la suivre en agitant l'index. Graou, cette fille me rend dingue. Tant pis pour la première, les vedettes doivent savoir se faire attendre non ? Je me lève, un sourire coquin sur les lèvres. Elle me prend par le col de mon tee shirt et m'attire dans la salle de bain que nous avons déjà visité plusieurs fois. Comment allons-nous la revisiter cette fois-ci ? Je ferme la porte, vous ne le saurez pas.

Cette partie de la comédie, nous l'avons répété toute la matinée et je n'en peux plus. Je m'assieds par terre, complètement en sueur. Je n'suis pas beau à voir mais tant pis, avec Lou, c'est comme cela qu'on s'aime. D'ailleurs, où est-elle la chatonne ? Je fronce les sourcils. D'habitude, à peine ais-je le temps de m'assoir qu'elle est déjà là à me couvrir de bisous. Je tourne la tête à droite puis à gauche. Oh, elle est assise là bas, en retrait. Naïf comme je suis, j'imagine qu'elle ne m'a pas vu. Je me lève et part à sa rencontre, je passe derrière elle et je passe mes mains autour de sa taille. Son réflexe m'étonne. Elle sursaute et enlève doucement mes mains. Elle se retourne, m'envoie un sourire timide et part s'assoir ailleurs. Hum okay, j'ai fait quelque chose de mal ? Ah, ou bien elle a ses règles peut-être. Pourtant, je n'ai pas vu traîné ses tampx dans l'appartement cette fois-ci. D'habitude, elle me les fou carrément sous le nez histoire que je comprenne que cette semaine c'est, no sexe. Je souris, et je la suis comme un pauvre clebs. " Adrien lâche-moi.. ". Euh, elle est des règles plus abondantes que d'habitudes ou.. ? Elle ne me parle jamais comme cela d'habitude. " Y a un truc qui va pas chatonne ? " que je lui glisse à l'oreille en essayant de ne même pas la frôler histoire qu'elle ne me remballe pas devant tout le monde. " C'est toi le soucis Adrien. Et arrête de m'appeler chatonne, j'suis pas une gamine putain. " Ah ouais, violent. Bim, dans ta face coco. Je reste bouche bée pendant que mademoiselle j'ai mes règles over méga beaucoup s'en va à l'autre bout de la scène. Putain les femmes, j'vous jure..

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