| | THOMAS ▬ no matter how he tried he could not break free | |
| Auteur | Message |
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Thomas J. Stavinsky
EN SCENE DEPUIS : 24/02/2011 MESSAGES : 65
| Sujet: THOMAS ▬ no matter how he tried he could not break free Ven 25 Fév - 10:13 | |
| (c) tumblrTHOMAS JULES STAVINSKY Bonjour, j'me présente, je m'appelle Henri ! Pardon, je divague. Sérieusement, l'Etat Français me connait sous le patronyme de Thomas (à prononcer avec le s, une lubie maternelle) Stavinsky. Je suis venu(e) au monde le trois juin 1987, j'ai donc vingt-quatre ans. Et oui c'est la classe ! Ce que je fais dans la vie ? Je suis chanteur. Et j'adore ça. Enfin pas tous les jours. Mais je ne me plaint pas. Ce n'est pas vraiment mon genre ! Mon statut ? Regarde sur facebook imbécile, j'en change tous les jours ! Ah non, tu voulais connaitre ma situation amoureuse, c'est simple je suis célibataire. Si vous voulez me mettre dans une case, disons que je suis THE SHOW MUST GO ON ! - Spoiler:
☛ Pseudo/Prénom : Lyla ☛ Age : Dix-huit ans ☛ Tu as pris quel métro ? : La ligne 6, en passant par place d'it', un top site et la motte picquet. ☛ Verdict ? : ☛ Conclusion : Un dernier mot à ajouter ?
Dernière édition par Thomas J. Stavinsky le Ven 25 Fév - 10:31, édité 1 fois |
| | | Thomas J. Stavinsky
EN SCENE DEPUIS : 24/02/2011 MESSAGES : 65
| Sujet: Re: THOMAS ▬ no matter how he tried he could not break free Ven 25 Fév - 10:13 | |
| A croire que j’étais prédestiné, une connerie du genre. A peine né, le monde avait déjà pour moi de grands projets. Il avait rencontré cette infirmière dans le sud de la France alors qu’il orchestrait un ballet donné quelques semaines plus tard à Monaco. Lui, Lars Stavinsky, grand chorégraphe du théâtre Blochoï, devenu star dans sa Russie natale, et elle, Marie Leboit, jeune infirmière affectée à ce corps de ballet pour son intervention sur le territoire français. Elle était belle à mourir, il était puissant ; c’est comme ça que tout commence. Elle lui avait annoncé sa grossesse deux jours à peine avant qu’il ne s’envole de nouveau pour Moscou, lui jurant qu’elle pouvait tout quitter pour lui, s'il le lui demandait. Il n’avait rien demandé. L’attachement, soit dit entre nous, n’a jamais été son fort. « Thomas ! On va rater notre avion. » « Au revoir mon chéri… » J’avais sept ans lorsqu’il est venu me chercher. Il n’avait jamais été doué avec les enfants, il n’allait pas commencer avec le sien. Il s’était débarrassé des banalités d’usage en envoyant un chèque à ma mère pour chaque couche changée. Appelez ça pension alimentaire, je vois ça comme ça. Je n’étais pas en mesure de négocier quoi que ce soit, ma mère avait tenté de m’expliquer le pourquoi du comment, ce qui était mieux, ce ramassis de conneries qu’un gosse de mon âge ne pouvait pas comprendre. Me jurant, haut et fort qu’on se verrait souvent. Toutes les deux semaines, au départ. Puis une semaine par mois, à la longue. Pour finir par un week-end, par-ci par-là. Je me suis donc raccroché à la seule chose que je connaissais à peu prêt : la danse. Ma mère m’avait inscrit très jeune - j’ai d’ailleurs du mal à croire que ce ne soit pas une idée de mon père - dans un cours de danse. Et étrangement, j’adorais ça. Ça a changé, avec le temps… « Non Thomas, non ! Tu ne piques pas assez ton pied et tes épaules : rentres tes épaules ! » Il avait entreprit de me traiter comme n’importe lequel de ses danseurs. Seulement allez faire comprendre à un garçon de onze ans qu’il est normal de souffrir pour atteindre une perfection que personne n’intéressait ; mis à part lui. Comprenez moi, j’aime la danse. Et je n’ai jamais cherché qu’à l’impressionner, puisque c’était la seule forme d’amour que nous pouvions partager. Mais il a transformé l’art en une illusion qui ne m'a pas plu. C'est peut-être à partir de ce moment-là, du moment où j'ai compris, que tout a changé. Mon père ne pouvait pas changer ? Moi, si. « C’est quoi, cette histoire de cours de chant ? » « Un complément… Andreï m’a dit qu’une formation multiple pourrait jouer en ma faveur. » Il n’était pas pour, mais je ne m’arrêtais pas de danser, et c’était tout ce qui lui importait. Et le conseil était venu de son frère aîné, alors… Andreï croyait en moi, sûrement plus que moi-même. C’est lui qui m’a donné mon ticket pour Londres… Londres n’était qu’une échappatoire, le moyen pour moi de m’éloigner de lui, de me faire un nom. J’ai réussi à intégrer l’English National Ballet en partie grâce à mon nom, je suis lucide, croyez-moi. J’avais à peine dix-huit ans. Moi, tout ce que je voyais, c’était ce groupe de rock que je m’étais créé au bout de quelques semaines. Un ingénieur du son, un autre danseur, et un ami à lui, on était à nous quatre le groupe Misery. Non, franchement, ce n’était pas glorieux, mais ça me permettait de me produire sur les scènes de quelques bars de Londres, une fois par semaine. On était pas très bon, on débutait, on adorait. Juste au corps la journée, blouson de cuir la nuit, j’avais l’impression d’être le roi du monde. Je me foutais de tout, de la danse de plus en plus, j’étais bon, je le savais, j’avais ça dans le sang. A croire que l’insolence fait ravage auprès des filles, celles-ci étaient là pour confirmer mes dires : j’étais un vrai dieu. Et même au moment de tomber, j’étais encore persuadé d’avoir le monde à mes pieds. Je suis resté deux ans à Londres, avant de me faire virer du corps de ballet. Des rumeurs courraient déjà sur moi depuis un petit moment, rumeurs concernant les filles et le traitement que je leur réservais. Je ne pensais pas être atteint : vous savez comme moi comment sont les rumeurs. Et puis il y a eu ce bruit de couloir, prétendant que j’aurais essayé de voler des rôles en passant quelques nuits torrides avec telle ou telle personne importante. Vérité ? Honnêtement, je n’ai jamais eu envie de démentir ou de confirmer, tout ceci, déjà à l’époque, me faisait sourire. Aujourd’hui encore, mais pas pour les mêmes raisons. Sans toute cette histoire, je ne serais jamais rentré dans ma France natale, jamais je n’aurais passé de casting, et jamais je n’aurais eu le rôle d’Hugo. J’aurais continué de danser dans la masse, continué nos petits concerts minables, continué de survivre. Mais soyons réalistes : je suis né pour accomplir. « Le rôle d’Hugo… comment l’avez-vous travaillé ? » c’était ma première interview importante, si vous saviez comme ça faisait du bien. « C’est un garçon comme vous et moi vous savez. Il a décidé de vivre son rêve, de tout risquer pour vivre pleinement. Il est passionné et talentueux, mais tirailler entre deux mondes à la fois, et son art lui permet de s’exprimer pleinement. Vous savez… je pense qu’une fois qu’on comprend vraiment le personnage, alors il est simple de s’y attacher, et de devenir lui, en quelques sortes. » « Hugo ne vous ressemblerait-il pas ?… après tout, vous êtes le fils de Lars Stavinsky, et c’est un peu une histoire de fils décidant de se créer sa propre lumière pour ne pas être dans l’ombre de son père que vous nous contez là ! » Il fallait toujours qu’il revienne sur le tapis, celui-là. Sourire, faire bonne figure, jouer. Ne pas montrer son agacement, être léger. « Hugo nous ressemble tous. On veut tous devenir quelqu’un ! » Qu’il lance son foutu jingle de fin d’émission, j’en avais marre de sourire. Qu’il arrête de nous rallier l’un et l’autre. Voilà bien longtemps que mon père ne régissait plus ma vie. Ouais… foutaise. Foutaise. Je me mentais à moi-même depuis le début. Depuis les auditions de cette comédie musicale, depuis la première fois que je l’avais vu danser. Elle avait cette adresse, cette grâce innée qui la rendait majestueuse. Et croire que je n’en tombais pas… amoureux ? Ou quelque chose qui s’en rapprochait, c’était mentir. « Tu penses à elle ? » Lucie m’avait pris de court, mais j’étais passé maître dans l’art de ne rien montrer. J’étais en train d’embrasser cette fille, autant dire que lui parler d’une autre était une mauvaise idée « Aucun rapport… » trouvant de nouveau ses lèvres avec fureur, nous savions tous les deux ce qu’il en était. Je connaissais Lucie depuis quatre ans déjà, et nous avions toujours eu cette amitié destructrice basée sur la confiance mutuelle et l’assurance de nos rapports physiques. Elle n’était pas la seule, je n’étais pas le seul, fin de l’histoire. Oui, seulement depuis que Lou avait fait apparition dans ma vie… Devrais-je vraiment confesser tous ces clichés sortis de série b, ceux qui veulent qu’en entrant dans ma vie elle avait bouleversé quelque chose en moi, quelque chose que je n’avais jamais connu auparavant ?… merde, tiens. Elle était loin d’être accessible, voilà ce qui devait me plaire. Et j’essayais vraiment de m’en convaincre, alors que je déshabillais Lucie à l’arrière de sa voiture. Une fois eu, Lou n’aurait plus aucun intérêt. Et son idiot d’Adrien arrêterait de roucouler en se prenant pour le plus chanceux de la terre. Nous avions dansé, l’autre soir. Et pour la première fois depuis bien longtemps, j’avais réellement aimé danser ; avec elle. Puis ses lèvres, contre les miennes, et ses mains, passant dans mes cheveux. Son souffle court, le mien, nous. La danse effrénée de nos corps, dans une danse interdite qu’il était exaltant de danser. Elle était partie, à cause de ce minable qui lui tenait la jambe. Et moi, j’étais passé voir Lucie, comme ce soir, pour lui faire l’amour. Je suis un salaud de me servir d’elle pour me l’enlever de la tête, tout comme je suis un salaud de penser pouvoir la rendre plus heureuse qu’Adrien. Oui, j’en ai bien conscience. Seulement cette fille exerce sur moi quelque chose qui me fascine, un pouvoir délirant que me donne l’impression de vivre, vivre pleinement. Hugo a sa Violetta, j’ai Lou-Sixtine. Sans vraiment trouver d’explication. Sans en chercher. De peur de périr. Alors je continuerais à danser, à chanter, à l’oublier, pour mieux la retrouver, peut-être, au détour d’un coin sombre, ou son âme accordera à la mienne la chance de la toucher.
Dernière édition par Thomas J. Stavinsky le Ven 25 Fév - 16:16, édité 10 fois |
| | | Lilya R. Garnier
ADMINETTE ✿ Ça dépend des moments,en ce moment c'est vrai je dépends
EN SCENE DEPUIS : 05/01/2011 MESSAGES : 531
| Sujet: Re: THOMAS ▬ no matter how he tried he could not break free Ven 25 Fév - 10:19 | |
| Alors moi je trouve que Lou ben, elle s'en fait pas quand même ! Oui, oui, je suis jalouse et j'avoue. --' Je te préviens, je veux un lien. (a) Bon sinon bienvenue à toi notre grande star. Bon courage pour la petite fiche. =) |
| | | Adrien O. Desanges
VIP ✿ Yodlé', je roxxe, j'suis une star de ciné.
EN SCENE DEPUIS : 24/02/2011 MESSAGES : 117
| Sujet: Re: THOMAS ▬ no matter how he tried he could not break free Ven 25 Fév - 10:42 | |
| Nan mais limite, casse toi quoi. (a). Oui, je sais, mon humour est vraiment au niveau. ALEX QUAND MÊME QUOI. Donc euh, bienvenue, même si ce mot m'arrache les doigts. x) |
| | | Sélenée Rose Dumas
ADMINETTE ✿ From dream to dream.
EN SCENE DEPUIS : 07/01/2011 MESSAGES : 230
| Sujet: Re: THOMAS ▬ no matter how he tried he could not break free Ven 25 Fév - 11:51 | |
| Mon Chou à la crème. Sache que j'exige in lien. Bienvenue sinon.[code] |
| | | | Sujet: Re: THOMAS ▬ no matter how he tried he could not break free Ven 25 Fév - 12:15 | |
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| | | Thomas J. Stavinsky
EN SCENE DEPUIS : 24/02/2011 MESSAGES : 65
| | | | | Sujet: Re: THOMAS ▬ no matter how he tried he could not break free Ven 25 Fév - 15:05 | |
| BIENVENUE ! |
| | | Thomas J. Stavinsky
EN SCENE DEPUIS : 24/02/2011 MESSAGES : 65
| Sujet: Re: THOMAS ▬ no matter how he tried he could not break free Ven 25 Fév - 16:18 | |
| Merci Bon, ca me parait pas tout clair, mais je pense malgré tout avoir fini ! |
| | | Lilya R. Garnier
ADMINETTE ✿ Ça dépend des moments,en ce moment c'est vrai je dépends
EN SCENE DEPUIS : 05/01/2011 MESSAGES : 531
| Sujet: Re: THOMAS ▬ no matter how he tried he could not break free Ven 25 Fév - 16:52 | |
| MON DIEU. Comme c'est si bien écrit. Je suis complétement sous le charme. Je ta valide sans attendre. |
| | | Thomas J. Stavinsky
EN SCENE DEPUIS : 24/02/2011 MESSAGES : 65
| Sujet: Re: THOMAS ▬ no matter how he tried he could not break free Ven 25 Fév - 16:53 | |
| O.o Ah ? Merci |
| | | Lilya R. Garnier
ADMINETTE ✿ Ça dépend des moments,en ce moment c'est vrai je dépends
EN SCENE DEPUIS : 05/01/2011 MESSAGES : 531
| Sujet: Re: THOMAS ▬ no matter how he tried he could not break free Ven 25 Fév - 16:55 | |
| Vouiii. Et malgré cette obsession pour la belle Lou, car à tes fesses dans les coins sombres >.< |
| | | | Sujet: Re: THOMAS ▬ no matter how he tried he could not break free | |
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| | | | THOMAS ▬ no matter how he tried he could not break free | |
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